Le sommet du FMI s’ouvre à Shanghaï sur fond de guerre des monnaies

La question des interventions récentes de plusieurs banques centrales pour faire baisser le cours de leur monnaie ne sera pas l’objet de la conférence.AFP/PHILIPPE LOPEZ C’est une semaine riche en rendez-vous pour les principales économies mondiales. Une réunion du Fonds monétaire international (FMI) et de hauts responsables des principales banques centrales du monde se tient dès lundi 18 octobre à Shanghaï (Chine), sur fond de craintes de guerre des changes, de conflit sur le yuan et de fragilité de la reprise économique dans les pays développés. La question des interventions récentes de plusieurs banques centrales pour faire baisser le cours de leur monnaie ne sera cependant pas l’objet de la conférence, d’après le FMI. Le but des discussions est selon le fonds de « faire avancer les discussions » sur la mise en place d’instruments de contrôle par les banques centrales « afin de contribuer à assurer la stabilité financière », a indiqué Xia Bin, un conseiller de la banque centrale de Chine, qui héberge ces discussions. CONSOLIDER LE SYSTÈME FINANCIER La conférence de Shanghaï fait suite aux réunions annuelles du FMI et de la Banque mondiale début octobre à Washington, au cours desquelles ont été débattues les mesures à prendre pour renforcer la reprise après la crise financière et consolider le système financier. Elle précède la conférence des ministres des finances et des banquiers centraux des pays du G20, qui se tiendra vendredi et samedi en Corée du Sud, et servira à préparer le sommet du G20 les 11 et 12 novembre à Séoul. Le représentant en Chine du FMI, Il-Houng Lee, a indiqué que toutes les discussions avaient lieu à huis clos. Lors d’un point presse en fin de matinée, le directeur du fonds, Dominique Strauss-Kahn, a insisté sur la nécessité de « maintenir la coopération » afin de ne pas « mettre la reprise en péril ».

ShareCarrefour : un modèle d’implantation en Chine.

Carrefour, Jia Le Fu en mandarin signifie « La maison du bonheur »,  la chaîne française d’hypermarchés a su s’adapter pour prospérer en Chine. Après les menaces de boycottage du mois d’avril 2008, la situation est revenue à la normale.

Un million de clients par jour,

• 116 magasins.
• 40 000 employés dont 98 % sont Chinois

La conquête de l’empire du milieu par Carrefour aura pris à peine 12 ans, et ce n’est peut-être qu’un début. Certes, la concurrence dans la grande distribution y est devenue la plus dure au monde, les prix explosent et l’inflation réduit les marges, mais Carrefour continue son expansion.

Dans un hypermarché Carrefour, le panier moyen est en moyenne de 120 RMB(12 euros) par visite (20-30 euros dans les grandes villes et 7 euros dans les provinces de l’intérieur du pays). Notons que les activités de Carrefour, en Chine, n’ont pas été affectées par le ralentissement économique.

.

.

SHANGHAI (Reuters) – Carrefour a l’intention d’ouvrir 28 hypermarchés en Chine cette année après en avoir ouvert 22 l’année dernière, annonce Patrick Ganaye, vice-président de Carrefour Chine.
..

Olivier VEROT

Marketing Chine

Carrefour: Le regret de Shanghai

Carrefour avait décliné l’offre de José Frèches d’ouvrir une enseigne au sein du pavillon français de l’Exposition universelle de Shanghai. Occasion manquée pour le distributeur français qui compte 150 magasins dans le pays. La manifestation va dépasser son objectif de 100 millions de visiteurs à sa clôture, le 31 octobre. Et le site français se hisse au deuxième rang des pavillons les plus visités, juste derrière celui de la Chine, avec 5 millions d’entrées